TUEUR

Disclaimer : Le concept et les personnages de The sentinel sont la propriété de Danny Bilson, Pet Fly et Paramount. Je n'ai aucune intention de voler le copyright. Cette histoire et les personnages qu’elle contient sont la propriété exclusive de l'auteur.

Style: gen violent, interdit aux moins de 13 ans

Résumé : Blair se fait kidnapper par un tueur. Jim arrivera-t-il à le sauver ?

Auteur : Je serais ravie de recevoir votre avis favorable ou non sur mon travail, n’hésitez pas : scilia@club-internet.fr

Note de l'auteur :  Cette fic est d’un genre particulier, certains passages sont violents et sont donc déconseillés aux plus jeunes. Bonne lecture.

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" Vous me connaissez pas et je dois dire que c’est une chance pour vous. Je suis connu comme l’un des plus dangereux criminels des Etats-Unis. Je figure sur la liste des dix personnes les plus recherchées du FBI et je sais qu’un certain Bailey Malone aimerait bien me remettre en prison. Le pauvre, il n’est pas au bout de ses peines. Jamais ils ne me renverront là-bas, je préfère mourir. "

" Je suis venu à Cascade il y a deux semaines, cela devait être juste une escale. J’aurais tué une ou deux poupées, j’aime les voir me supplier, les voir trembler devant moi. Un psychiatre à la prison m’a dit que c’était à cause de ma mère. Il m’a dit vous comprenez vos parents vous ont ignorés pendant toute votre enfance et vous tuez des femmes qui ressemble à votre mère pour…je ne lui ai pas laissé le temps de finir ses insanités et lui ai planté son stylo dans la main. Il criait comme un porc, c’était très excitant. Evidement ma remise de peine m’a été refusée, c’est à ce moment que j’ai décidé de m’évader. J’ai utilisé le truc classique, je me suis caché dans un bac à linge et à moi la liberté. J’ai été forcé de me débarrasser du conducteur de la camionnette de la lingerie. J’ai eu de la chance il faisait la même taille que moi, j’ai pu récupérer ses vêtements. Il avait un peu d’argent dans ses poches, ça m’a permis de prendre le car jusqu’ici. J’ai trouvé une chambre dans un hôtel minable et j’ai commencé à la chercher. "

" La première n’a pas été difficile à trouver, une jeune femme qui est sortie un peu trop tard de son travail. Je l’ai suivi jusqu'à son appartement, elle n’avait pas mauvais goût d’ailleurs. Je suis monté avec elle dans l’ascenseur et je suis descendu au même étage. J’ai bien vu qu’elle commençait à avoir peur et ça m’a excité. Vous ne savez pas ce que c’est vous je le vois bien. Comment vais-je pouvoir vous expliquer ? C’est un peu comme quand les Jags se dirigent vers le panier deux minutes avant la fin du match. Vous espérez qu’ils vont marquer, vous retenez votre respiration, vous avez l’impression que le temps s’est arrêté. C’était pareil dans cet ascenseur, j’ai suivi cette femme, j’ai fait semblant de sonner chez quelqu’un. Elle allait refermer sa porte quand je l’ai rouverte d’un grand coup d’épaule. La fille s’est précipité sur le téléphone…comme si elle pouvait m’échapper, elles sont toutes pareilles. Je l’ai attrapé par les cheveux et l’ai emmené dans sa chambre. Je ne pense pas que vous voulez savoir ce que je lui ai fait " fit l’homme en souriant. " De toute façon, vous avez vu la scène du crime. J’imagine aussi que le légiste vous a fait son rapport donc vous savez tout "

" C’est en repassant le lendemain devant son appartement que je vous ai vu avec votre collègue, comment il s’appelle déjà….ah oui Ellison. Le genre d’homme qui n’a pas l’air de lâcher sa proie facilement sauf que cette fois il a échoué. Je vous ai enlevé et il ne doit même pas s’en douter ! Enfin bref, je vous ai vu et je me suis qu’est ce que ce type fait là. Il a vraiment pas l’air d’un flic de la façon dont il est habillé et avec ses cheveux longs. C’est vrai vous savez, je n’avais jamais vu un policier avec les cheveux longs avant. Je vous ai observé. Vous m’intéressiez parce que je savais que je venais de trouver ma deuxième proie. Pourtant je tue rarement des hommes, je préfère les femmes elles supplient beaucoup plus. J’ai bien vu que vous n’avanciez pas sur cette enquête et c’est normal. Je prends toujours énormément de précautions. Ce qui m’a perdu la dernière fois c’était mon sperme, ils en ont retrouvé sur une victime. Cela a suffit pour me condamner pour ce meurtre car pour les autres ils n’ont rien trouvé. S’ils savaient combien il y en a eu. Vous savez que j’essaye de battre le record de La main de la mort (1), j’y arriverais il ne m’en reste pas beaucoup. Ne me regardez pas avec ses yeux la, il y en a qui collectionne les timbres, d’autres les pièces de monnaie moi je collectionne les viols et les meurtres, c’est original vous ne trouvez pas ? C’est vrai qu’avec ce bâillon vous ne pouvez pas me répondre. Vous n’êtes pas trop mal installé au fait ? Je sais bien que les caves sont humides mais ne vous inquiétez pas vous n’aurez pas l’occasion de vous enrhumez " dit l’homme en approchant.

Blair en profita pour le détailler. Effectivement, il l’avait déjà vu sur le site du FBI. Il était grand environ 1m85, de type eurasien. Sur la photo que Blair avait vu, il était blond alors que l’homme qui lui faisait face était brun corbeau, une teinture certainement. Ses yeux étaient verts, on y lisait une détermination sans faille. Blair se dit que cette fois Jim ne pourrait pas le sauver. Il réfléchit pour essayer de retrouver son nom. Beckles…Melers…quelque chose comme cela se dit Blair. Mark Merkels …c’est ça ! Condamné pour avoir tué Catherina Perkins et soupçonné d’avoir tué 50 personnes sur tout le territoire américain, recherché par le FBI et aussi par la police française récita Blair mentalement. Je suis dans de beaux draps, et Jim qui ne risque pas d’arrivé puisqu’il me croit avec ma dernière conquête, je n’aurais pas du écouter Simon qui nous a dit de prendre une soirée pour décompresser. Qu’est ce que j’ai fais pour mériter ça ? Depuis que je connais Jim il ne m’arrive que des histoires dans ce genre, à croire qu’il porte malheur. Impossible de me détacher puisqu’il m’a mit mes menottes. Je me suis fait avoir comme un bleu et ça risque d’être la dernière fois. Mieux vaut ne pas l’énerver et essayer de gagner du temps pour…

"Pas la peine de pensez à vous échapper, n’espérez pas non plus de l’aide d’Ellison. Je lui ai envoyé un message sur son portable lui disant que vous lui souhaitez une bonne soirée et que vous alliez rentrer tard. Et oui, vous n’avez jamais entendu parler de sms ? Où en étais je …. Ah oui, à ma collection un peu spéciale. Vous savez que je garde un souvenir de chacune de mes poupées. En général une mèche de cheveux, j’aime beaucoup garder des poils de leur pubis aussi. Mes petites poupées m’attendent et bientôt je vais les rejoindre mais pas avant d’avoir prouvé au monde entier que je suis le plus grand tueur de ce siècle. Je vois bien que vous me prenez pour un fou, détrompez vous je viens d’une des familles les plus respectées de Boston. Mes parents ont passé la majeur partie de mon enfance à m’ignorer, toujours à passer leur soirée dans tel gala de charité, dans telle soirée au profit de l’enfance défavorisée mais ils ont oublié qu’ils avaient un fils, moi !!!!! " hurla t il en se levant. " Ils avaient un enfant malheureux et il habitait avec eux en plus, mais non c’était mieux de me confier à des gouvernantes. Je n’ai jamais eu le droit d’aller à l’école, j’avais mon professeur particulier. Jamais un ami, vous savez ce que c’est inspecteur de passer votre enfance sans amis, sans parents, seul ! Je sais, vous allez me dire, que vous n’avez jamais connu votre père mais au moins, vous aviez une mère aimante même si ce que j’ai lu sur elle n’en fait pas une mère parfaite. Eh oui, j’ai pris soin de prendre des renseignements sur vous. J’avais envie de tout connaître de vous , c’est quelque chose que je fais rarement car je marche aux impulsions mais vous êtes un cas à part. Votre thèse sur les sentinelles étaient très intéressante, cela ressemblait plus à un roman de gare qu’à la réalité mais c’était passionnant. Des sentinelles, quelle idée ! Vous aviez un bel avenir devant vous, je ne comprends pas pourquoi vous avez tout gâché comme ça. Je sais vous ne m’expliqueriez rien même sans ce bâillon. "

" Il est bientôt l’heure. Je ne peux pas vous accorder une dernière requête parce que vous risquez de crier si j’enlève votre bâillon et… je ne peux décemment pas prendre ce risque. Vous comprenez j’espère "dit Mark en prenant un étui dans un sac à dos que Blair n’avait pas remarqué. Il le posa sur le sol et l’ouvrit. Blair eu un mouvement de recul quand il vit le nombre de scalpels et autres instruments médicaux rangés dedans. " Vous savez que vous êtes le premier à qui je raconte tout cela ? Aucune importance vous ne pourrez le raconter à personne parce que, mon cher ami, je vais vous tuer " fit Mark en riant

Il prit un scalpel et commença par déchirer la chemise de Blair. Une fois son torse découvert Mark prit un malin plaisir à promener son instrument sur son torse sans faire couler une seule goutte de sang. Blair ne bougeait pas mais ses yeux marquaient sa panique grandissante. Et d’un coup, le scalpel trancha sa peau. Il ressentit une vive douleur et son sang se mit à couler. Mark regarda la goutte de sang, se pencha et la lécha. Blair sentit sa langue contre sa blessure et eut envie de vomir. Mark se redressa, du sang sur les lèvres et reprit son manège. Il fit ainsi plusieurs entailles à Blair dont le torse était couvert de sang. Mark y enfouit la tête avec délice. Comment peut-il faire ça ? Ce type est malade. Je ne vais jamais m’en sortir et pourtant j’ai tellement de choses à faire. Comment Jim va s’en sortir sans son shaman ? Et Jessy ? Je n’ai même pas eu le temps de lui dire à quel point je l’aime, songea Blair pendant que son agresseur s’acharnait sur lui. Son torse le brûlait et il ne souhaitait plus qu’une chose, en finir le plus vite possible. Mark vit que Blair allait défaillir et lui lança un verre d’eau à la figure. " Pas encore, il est trop tôt pour vous évanouir mon ami. J’ai à peine commencé à m’amuser ". Mark sortit un paquet de cigarette et en alluma une, il tira une ou deux bouffées en regardant Blair. Il sourit et se pencha sur lui. Il lui murmura à l’oreille " Je m’amuse comme un petit fou, j’espère que vous en profitez aussi " et il écrasa sa cigarette sur une des blessures de sa victime. La réaction de Blair ne se fit pas attendre, il se débattit pour essayer de se soustraire à la brûlure et hurla mais son bâillon étouffa ses cris. Blair s’évanouit.

Ce fut encore la douleur qui le réveilla, une douleur dans sa jambe droite. Il ouvrit les yeux et vit Mark un tazzer à la main. Il lui envoyait des décharges électriques pour le réveiller. Blair n’en pouvait plus, il avait l’impression d’être là depuis des heures. S’il avait pu parler, il aurait demandé à son tortionnaire de l’achever, il souffrait trop. Mark dû le remarquer parce que son regard était celui d’un homme comblé, il jouissait du désarroi de Blair, de sa douleur, de son humiliation. Mark regarda sa montre, il devait prendre un avion pour quitter le pays et il était temps d’en finir.

Il hésita sur la façon d’achever sa victime. Il avait à sa disposition plusieurs moyens. En général, il les étranglait avec un lien de nylon mais il sentit que ce n’était pas la bonne solution. L’égorger avec un couteau non plus, trop salissant. Il regarda Blair et eut une idée, son arme de service. Un policier abattu avec sa propre arme quel génie ! Il prit l’arme qui était resté dans sa gaine derrière le dos de Blair. Mark vérifia qu’elle était chargée, arma le chien et visa Blair à la tête. Ce dernier ne baissa pas les yeux, au contraire il était content que son supplice finisse. Ses blessures lui faisaient atrocement mal, la mort serait une délivrance. Mark fut étonné de voir autant de détermination dans le regard de sa victime, elle n’avait pas peur comme les autres. Il regretta de ne pouvoir prolonger ce moment mais il ne pouvait s’attarder plus longtemps.

Le coup de feu résonna dans la cave humide. Mark regarda Blair avec un grand sourire qui se figea quand il le vit rouvrir les yeux. C’est à ce moment qu’il eut conscience de la douleur à sa poitrine. Il regarda et vit une tâche rouge se former à l’endroit où la balle l’avait touché. Mark porta la main à sa poitrine devant Blair qui ne comprenait pas ce qui se passait. Blair vit son tortionnaire s’écrouler et derrière lui apparaître Jim toujours en position de tir. Il se précipita à coté de Blair.

Blair réprima un cri de douleur quand Jim détacha les menottes. Jim avait mal pour son guide, il aurait aimé arriver avant que ce fou ne lui fasse du mal. Il se sentait fautif, il n’avait pas protéger son ami. Blair vit que le regard de Jim s’assombrissait et il comprit que son ami se sentait coupable

Jim savait que ce moment était important, toutes leurs " retrouvailles " l’étaient et il retint les ambulanciers un instant afin qu’il profiter pleinement du fait que son shaman était en vie.

 

Fin

 

(1) Ce triste personnage a réellement existé